Trois jours ont suffi pour qu’à l’issue d’un atelier national, la feuille de route de la généralisation de la certification forestière soit validée au Gabon. Ouverte mercredi dernier, cette rencontre entre experts du domaine dont les ONGs, nationales et internationales, les opérateurs économiques du secteur, a débouché vendredi dernier sur la validation de ce document qui, dans une moindre mesure pourrait améliorer ce secteur.
Pour le ministre des eaux et forêts, en charge de la préservation de l'Environnement, du Climat et du conflit homme faune Colonel Maurice Ntossui Allogho, ce document peut « assurer la durabilité de nos ressources forestières et la prospérité de nos communautés ».
En mettant un terme à ces travaux, il a précisé que ce document "ne sera efficace que si elle est mise en œuvre de manière rigoureuse et cohérente". Ce qui exigera selon lui, "un engagement continu de la part de tous les acteurs concernés, ainsi qu'une coordination étroite entre les différentes parties prenantes et les moyens financiers considérables".
Les équipes chargées de l'élaboration de cette feuille de route proposé de prendre une ordonnance rendant obligatoire la généralisation de la certification forestière au Gabon, de formaliser le cadre de collaboration entre le ministère des eaux et forêts et les systèmes de certification par un protocole d’accord qui définit clairement les axes de collaboration.
Les experts ont insisté sur l'obligation pour le gouvernement d'initier le maximum de formation en audit et certification en audit et certification car c'est un domaine très technique . Ils ont insisté sur la mise à disposition des opérateurs et de l’administration et d’administration des manuels de procédures de certification par les systèmes de certification (FSC, PAFC, prefgerred by nature, etc.)
Dans ce chapelet de recommandations, il a été proposé la création d'un marché local spécifique pour la vente du bois certifié et l'accessibilité du coût du bois certifié aux populations gabonaises.
La Rédaction