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Faits divers & Justice

La veuve Lubin Martial Ntoutoume se fait braquer à son domicile de Mindoube

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LES agents de la Police judiciaire (PJ) ont neutralisé trois dangereux individus, qui ont cambriolé, munis d'armes à feu, le domicile de la veuve Lubin Martial Ntoutoume, ancien Maire de Libreville, au quartier Mindoube, dans le 5e arrondissement de Libreville.

Les trois malfaiteurs : Saturnin Pharenne Ntoutoume alias '2 menthames", Moustapha Ousmane Beye et Fabin Mazoghe alias "Dadigno", ont emporté avec eux plusieurs biens, dont une somme de 700 000 francs, des bijoux, des téléphones portables et des écrans plats. En effet, c'est au mois de septembre dernier que les trois jeunes à la faveur de l'obscurité s'introduisent dans le domicile de la vieille dame. Il est exactement 4 heures du matin. Après avoir mis en joue le gardien avec des armes à feu, les trois malfaiteurs l'immobilisent et le ligotent fermement. Puis, ils passent à l'action en s’introduisant dans la maison, neutralisent la maîtresse des lieux une septuagénaire, avant de fouiller minutieusement toute l'habitation.

Une expédition qui a rapporté gros au groupe qui a emporté dans sa fuite tout ce qui leur semble utile, dont une importante somme d'argent. Dans la même journée, les agents de la Police judiciaire se rendent sur les lieux et procèdent au constat d'usage. Après des semaines d'investigation, l'un des membres du groupe est interpellé en premier. Les deux autres ne le sont par la suite. Lors de leur interrogatoire, les trois malfrats présumés avouent leur forfait. Et confient aux enquêteurs avoir dérobé les deux pistolets lors d'un vol dans un domicile.

Les deux armes à feu et les munitions étaient cachées chez Moustapha Ousmane Beye, enfouis sous terre derrière sa maison. Présentés mercredi dernier devant le parquet et après audition du juge instructeur, les trois malfrats ont été placés sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de Libreville. Notons que ces derniers ne sont pas à leur premier coup. Ils ont été interpellés une première fois par les forces de police quelques semaines avant leur deuxième arrestation. Mais, après leur déferrement, ils ont curieusement recouvré la liberté.

Abel EYEGHE EKORE

Libreville/Gabon 

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