Le 4 juillet dernier, Okoumé Capital, entité du Fonds gabonais d’investissements stratégiques signait une convention de partenariat avec cinq établissements de microfinance (EMF) dans le cadre de l’opérationnalisation du programme de microcrédits lancé par le président de la République Ali Bongo Ondimba, lors de sa tournée républicaine à l’intérieur du pays.
Une convention de partenariat qui prévoit d’octroyer des crédits aux entrepreneurs individuels, aux très petites entreprises ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises aux taux d’intérêt préférentiel de 6%. Mardi dernier à l’immeuble Arambo, il s’agissait pour Okoumé Capital de présenter l’état d’avancement de ce programme de microcrédits pour les entrepreneurs à Yves-Fernand Mafoumbi et Nicole Jeannine Roboty-Mbou, respectivement ministres des PME/PMI et de l’Economie et de la Relance.
L’on retient ainsi que ce programme a fait l’objet d’une vaste vulgarisation qui a permis d’enrôler déjà plus de 2000 personnes, qu’il est déjà effectif avec 150 dossiers validés pour des financements allant de 200 à 1 500 000 francs cfa, avec déjà des décaissements aux bénéficiaires. Par ailleurs, grâce aux réseaux d’agences des EMF, le programme couvre tout le pays. Mais quelques difficultés, comme des dossiers montés avec des cartes d’identité illisibles, ont été relevés dans le circuit, et qui vont être résolus. Les membres du gouvernement ont salué l’initiative en relevant qu’ils encouragent les compatriotes à aller vers l’auto-emploi.
Mais entendu que le programme de microcrédits est un investissement qui demande à être rentabilisé et qu’il est question de le pérenniser, afin de créer des champions locaux. Le ministre des PME/PMI suggère comme recommandation forte d’intégrer un accompagnement par les incubateurs existants sur le territoire. Un accompagnement qui pourrait se faire sur 3 ans pour des résultats probants. Toute chose qui permettra de dupliquer le programme. Rendez-vous a été pris en septembre prochain pour un autre bilan d’étape qui évaluera assurément cette proposition et sa mise en œuvre.
GMNN
Libreville/Gabon
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