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Provinces

Culture d’eucalyptus dans le Haut-Ogooué : le début des consultations publiques

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DANS le cadre de la mise en œuvre du projet de plantation d’Eucalyptus dans les départements des plateaux et Djouori-Agnili, les consultations publiques des populations Téké en particulier, impactées par ce projet, avec le promoteur Sequoia, filiale de Gabon special economic zone (Gsez), et ses partenaires, notamment, la direction générale de l’environnement et protection de la nature ainsi que le cabinet Artelia, ont débuté lundi 31 juillet 2023 on été initiées.

Les discussions sur cette question ont été ouvertes au gouvernorat de Franceville, sous la direction du gouverneur du Haut-Ogooué, Jacques Denis Tsanga. Il a été question pour ces partenaires d’édifier l’assistance sur le projet ainsi que les résultats des études environnementales qu’il devrait apporter. Lequel consiste à planter l’Eucalyptus, un arbre à croissance réduite, au bout de six à sept ans, de le récolter et de le transformer, sur les surfaces allouées dans le Haut-Ogooué, notamment, 80 000 hectares sur trois blocs, un bloc dans les plateaux Batéké, un à Moupia et un vers Motobo.

Pour obtenir la pâte à papier, le bois à énergie, des produits cosmétiques, les produits utilisables dans la médecine, etc. « Avec la création des zones spéciales économiques dans la province, nous allons augmenter le nombre dû usines, qui ne fonctionnent qu’avec la matière première, qui est le bois » a précisé le DG de la SNBG, Jensen Opolo Ngouili. Le projet a démarré avec la phase d’implémentation de la pépinière dans les plateaux.

A cet effet, 250 personnes ont été recrutées. Cependant, avant de rentrer dans la phase de plantation test de deux mille hectares, il est nécessaire de finaliser l’étude d’impact social et environnemental qui va indiquer le mode opératoire pour faire les plantations in situ. C’est d’ailleurs le souhait de la majorité des populations parmi lesquels des scientifiques originaires de la contrée, qui souhaitent une véritable consultation participative. « Ce projet va occuper l’espace vital des Batéké, mais c’est le promoteur qui va distribuer la part de terre pour l’agriculture, cependant, nous disons qu’il n’y a pas plus connaisseurs des plateaux que les Batéké eux-mêmes. Il faut les consulter, malheureusement les choses sont décidées à Libreville, sans leur avis… », a déploré René Noël Poligui, enseignant chercheur à l’USTM. Mais pour le promoteur et ses partenaires, Il s’agit d’un projet innovant de plantations forestières qui va permettre de réduire la pression que les industriels du secteur bois peuvent exercer sur les forêts tropicales classiques.

 

N.O

Franceville/Gabon

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