SOIXANTE-DIX bornes-fontaines à Libreville, contre six cents sur le reste du territoire national. Des bornes-fontaines, il y en a donc dans le pays et il faut en prendre soin. Effectivement, il ne revient pas aux populations de les entretenir, même si vivre dans un environnement sain, mieux vaut puiser de l'eau dans un environnement salubre, est l'affaire de chacun. On apprend d'ailleurs au CNEE qu'il est interdit de demander auxdites populations de participer aux opérations de maintenance du fait du paiement de la Contribution spéciale eau et électricité (CSE).
Une taxe prélevée à tout détenteur d'un compteur SEEG qui paie ses factures. Sauf qu'il est difficile de savoir comment cette taxe est ensuite mise à disposition du CNEE où l'on soutient attendre des bailleurs de fonds pour assurer la maintenance de ces ouvrages. Alors, au regard de l'absence de moyens du service habilité, il est peut-être judicieux de penser à un système de fontainier, une sorte de gérant qui assurera l'entretien des pompes publiques. Ou alors laisser véritablement les populations bénéficiaires de cette eau de façon gratuite être impliquées dans la maintenance selon l'organisation qui sera la leur. Même si cela posera encore et toujours le problème de la fameuse CSE et de sa destination.
L.R.A.
Libreville/Gabon
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