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Provinces

Cirmf: entre bilan et perspectives

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LE Centre interdisciplinaire de recherches médicale de Franceville (Cirmf) a démarré cette nouvelle année par une analyse de son parcours depuis 2019. Année à la quelle le directeur général, Jean Berbard Lekana Douki a été nommé à la tête de cette institution, où les effectifs commençaient à s’essouffler. Quatre ans après, le directoire de ce centre a tenu à dresser le bilan de ses activités avec son personnel. Il ressort, selon le directeur général, que l’engagement de l’État, a permis de redresser les ressources humaines de ce grand centre de recherche médicale, par l’affectation d’un nombre important d’agents scientifiques et administratifs. Aussi la quantité et la qualité de publications scientifiques a-t-elle doublée, a précisé le patron du Cirmf. Au nombre des actions menées par l'équipe dirigeante on compte également l'augmentation de la prime de logement des agents qui est passée de 90mille francs à 120 mille francs. Dans la même foulée, 2023 va être la troisième année du rétablissement de la subvention de l’État.

 

De plus, le Cirmf vient de signer une convention avec le centre hospitalier universitaire Amissa Bongo. Satisfait de ces résultats, Jean Bernard Lekana Douki a précisé que l’activité scientifique de ce centre est joggée par la qualité et la quantité des publications scientifiques. "A ce stade nous avons franchi la barre symbolique de 50 publications scientifiques pour l’année 2022. L’engagement de l’État se confirme également par les moyens qui ont été affectés au Cirmf, après deux ans de rupture. Ceci nous permet de faire des bonds spectaculaires. C’est ici l’occasion de remercier les plus hautes autorités de la République qui ont œuvré pour que la convention avec le CHU Amissa Bongo soit mise en place », s'est-il félicité. Il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Jean Bernard Lekana Douki et son équipe entendent aller plus loin. « Notre objectif est de révolutionner la recherche et d’apporter un plus à l’existant car notre santé humaine dépend souvent de la santé de l’environnement, animale et des perturbateurs endocriniens. Le Cirmf est résolument lancé dans cette approche pour mieux répondre aux urgences et anticiper sur ces violences concernant la maladie infectieuse" a indiqué le directeur général. Précisant que ce Centre "a besoin d’augmenter sa capacité en équipements scientifiques, afin de pouvoir réduire les délais de réaction. Tout ceci pour être capable de donner des réponses précises, dans les délais requis en période d'urgence sanitaire », a expliqué le Pr Lekana.

 

Au regard de ce bilan positif, il convient de dire que le Cirmf se porte bien, mais pour son premier responsable, il doit mieux se porter après 43 ans d’existence.

 

N.O.

Franceville/Gabon

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