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Politique

Questions orales : les députés s'en prennent au "mépris" du gouvernement

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LA séance plénière relative aux questions orales sans débats, qui devait avoir lieu hier à l'Assemblée nationale, ne s'est plus tenue. Le ministre du Pétrole et du Gaz était attendu pour répondre à la question relative au financement des voiries de Mayumba. Celui de la Communication à apporter des éclaircissements sur la situation des épargnants de la Poste SA. Une autre préoccupation et pas des moindres, posée au ministre des Travaux publics, réside dans l'état du réseau routier national. Leur collègue des Mines devait fournir des explications sur la surexploitation du manganèse à Moanda.

 

Dans la même foulée, la Représentation nationale a sollicité des clarifications sur les retombées du Gabon à la participation de la récente COP 27. Le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l'Environnement chargé du Plan climat et du Plan d'affectation des terres devait s'y coller. La Première ministre, Rose-Christiane Ossouka Raponda, quant à elle devait édifier l'hémicycle sur les stratégies gouvernementales de prévention et de gestion des risques liés aux inondations. Malheureusement, aux yeux des élus de la Représentation nationale, le gouvernement ne s'est pas présenté tel qu’interpellé. Ce que nombre d'entre eux ont interprété comme une forme de "mépris".

 

Selon un député ayant requis l'anonymat : "Certains membres du gouvernement n'ont pas daigné effectuer le déplacement de l'Assemblée nationale, préférant envoyer leurs délégués ou autres représentants. Pire, la cheffe du gouvernement s'est fait représenter par le ministre de l'Intérieur…". D'où l'ire des "élus du peuple" et le refus de ces derniers à participer à ladite plénière. Laquelle plénière a été reportée sine die. Pour rappel, les questions orales font partie des moyens de contrôle du pouvoir législatif sur le gouvernement (Ndlr confère l'article 61 de la Constitution gabonaise). Le même article stipule que le gouvernement à l'obligation de se plier à cet exercice. Un rappel à l'ordre qui fera école dans l'histoire du Parlement gabonais.

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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