Radio : l’émission "Le nganga national’’ vous révèle comment vous désenvoûter

À l’occasion de la célébration de son 35e anniversaire le 4 juin dernier, l’émission radio (sur Radio Gabon), "Le nganga national’’ a livré quelques secrets qu’il fait bon de savoir pour se prémunir des pièges du malin. Rien de sorcier, s'est défendu le maître, Grand Father, fin connaisseur des secrets de l'Afrique, qui animait une conférence autour du thème ''Comment faire'' à l'auditorium Georges Rawiri à Gabon Première. Mais comment faire quoi ? Se désenvoûter soi-même d'un mauvais sort ! Et pour donner un caractère solennel à sa présentation et lui apporter la crédibilité nécessaire, Grand Father a posé 3 bougies sur la table, des décoctions diverses dans des bouteilles dans un coin. De multiples feuilles d’arbres et herbes en contrebas de la même table. Et ce n'est pas terminé. Les convives quant à eux, ont été assis par jour de naissance. Ceux nés un lundi là, ceux du mardi plus loin. Et ainsi de suite. À base de secrets, qui finalement, sont puisés du vécu, Grand Father a édifié l'assistance : ''Si tu veux réussir, il faut donner… Nous vivons ce que nous faisons…'' Mais tout n'était pas que phrases savamment concoctées. Il y avait aussi une véritable percée dans cette Afrique qui finalement regorge de richesses (écorces, graines, herbes, fleurs…) inexploitées par ses enfants. Ainsi les nés le lundi, pour accaparer leur bénédiction, doivent prendre soin de leur mère et donc, ne pas la négliger. Il leur est aussi fait interdiction d'avorter, de dormir dans le noir. Pour se purifier, ils doivent se servir de l'eau de mer associée à une plante qui est la leur ... Les nés le mardi quant à eux, leur couleur est le noir. Il ne faut pas qu'ils aillent dans une négociation importante vêtue de rouge. Ils doivent éviter d'épouser des veufs (ves) … Grand Father a ainsi livré les secrets gratuitement pour tous, mettant chacun au défi de les expérimenter et d'attester soi-même de leur efficacité. Donnant ainsi l'opportunité à l’émission radio, "Le nganga national’’ de rester fidèle à sa ligne éditoriale 35 ans après sa création. L.R.A. Libreville/Gabon