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Économie

Lambaréné : Les deux ponts sont encore viables, selon Bounda Balonzi

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IL n'y a pas de raison de s'inquiéter. Les deux ponts sur le fleuve Ogooué, à Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué, ne présentent pour l'instant aucun défaut qui menacerait leur existence aujourd'hui. C'est l'assurance donnée samedi dernier par les experts du ministère des Travaux publics et ceux des bureaux d'études et de contrôle qui ont accompagné le chef de ce département. Léon Armel Bounda Balonzi a, en effet, conduit cette délégation, sur instructions de la cheffe du gouvernement, pour une inspection de visu de ces deux ouvrages construits en 1976 par une société hollandaise (Van Splunder). "Les ponts d'Isaac et d'Adouma sont des ouvrages très importants dans notre réseau routier, en ce qu'ils permettent la liaison entre Libreville et le sud du Gabon.

 

Sur instructions de la Première ministre, nous sommes venus regarder les dégradations qui ont été signalées", a déclaré le ministre des Travaux publics. Le membre du gouvernement et les experts ont donc fait le tour des ouvrages pour inspecter à la fois sous les tabliers et sur les chaussées. " Il n'y a pas d'inquiétudes à se faire concernant les deux ponts de Lambaréné. La structure tient sérieusement et a encore beaucoup d'années d'existence", ont souligné les experts.

 

En somme, les ouvrages sont encore viables. Particulièrement celui d'Isaac, pour lequel l'inquiétude des usagers est consécutive à la présence de piles apparemment décollées. Il s'agit, selon les experts, des piles érigées lors de la construction du pont pour les zones dites navigables. En fait, elles protègent les piles centrales qui soutiennent l'ouvrage. Des défauts légers ont cependant été relevés, notamment au niveau des culées et des joints d'ouvrages.

 

Le ministre Bounda Balonzi a indiqué que des travaux d'entretien sont prévus. La visite technique des deux ponts de Lambaréné permet aujourd'hui de rassurer les usagers quant à l'absence d'éléments susceptibles de provoquer leur effondrement. Il en est de même pour les chaussées construites en béton, qui est un matériau ridifiant. C'est-à-dire qu'il se solidifie au fil des années.

 

G.R.M

Libreville/Gabon

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