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Faits divers & Justice

Port-Gentil : : Consommateurs et tenanciers de bars interpellés

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DANS l'optique de tordre le cou à ceux qui transgressent les décisions gouvernementales liées au respect des mesures barrières, consécutives à la pandémie à coronavirus, les Forces de police nationale (FPN) de la ville de Port-Gentil viennent de reprendre du poil de la bête

DANS l'optique de tordre le cou à ceux qui transgressent les décisions gouvernementales liées au respect des mesures barrières, consécutives à la pandémie à coronavirus, les Forces de police nationale (FPN) de la ville de Port-Gentil viennent de reprendre du poil de la bête. Notamment en accentuant les contrôles systématiques et ciblés contre les citoyens vivant à rebours desdites mesures.

En effet, le week-end écoulé, une descente effectuée dans les boîtes de nuit et autres troquets de la capitale économique, au-delà de 21 heures, a permis à l'escouade de flics de mettre aux arrêts vingt (20) personnes. Parmi elles, deux (2) tenanciers et dix-huit (18) clients ont été conduits au commissariat central dans le cadre de la garde à vue liée à cette procédure.

Les dispositions prévues contre les clients pris en flagrant délit de violation du couvre-feu prévoient que ces derniers s'acquittent de la somme de 24 mille francs pour recouvrer leur liberté. Une amende que les intéressés – qui se sont pliés à cette exigence –, devaient payer au Trésor en contrepartie d'une quittance délivrée par ladite administration. Les deux tenanciers de bars ont, quant à eux, été déférés hier devant le procureur de la République près le tribunal de première instance de Port-Gentil. Mais, ils sont ressortis libres de leurs mouvements. C'est la deuxième opération d'envergure diligentée par les forces de l'ordre et de sécurité. On se rappelle, en juillet 2021, les éléments de la gendarmerie de Port-Gentil ont fait une descente dans les artères de la ville du sable. Et un OPJ de s'inquiéter alors en ces termes : "C’est un constat amer et effrayant auquel nous avons eu droit. Celui du trop-plein dans les boîtes de nuit, avec des clients sans bavette, et surtout au-delà des heures du couvre-feu ".



Jean-Paulin ALLOGO



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