Au lendemain de la première édition du salon de l'entrepreunariat organisée les 26 et 27 août dernier dans la ville d'Okondja, initié dans le cadre d'un échange et d'un partage d'expériences, le responsable de GBC International, Maurice Pebadi Engandzas, s'est confié à notre Rédaction pour faire le point sur l'intérêt d'un tel évènement.
L’Union : la première édition du salon de l'entrepreunariat vient de baisser son rideau. Un premier bilan ?
Maurice Pebadi Engandzas : Merci pour l'opportunité que vous m'offrez de m'exprimer sur cet événement. Le Salon s'est déroulé en deux phases. Nous avons eu une première journée durant laquelle nous avons parlé du développement personnel et le second jour lors duquel nous avons ouvert le panel. Nous avons pu voir que plusieurs secteurs se développent, c'est le cas de l'agriculture et du tourisme. L'engouement s'est fait ressentir, plusieurs jeunes et femmes ont pris part à ces ateliers. Le partage des expériences a permis des échanges de contacts qui permettront à long terme de travailler ensemble pour le bien du pays.
Quel était l'objectif de ce salon ?
L'idée est simple : il s'agissait pour nous de renvoyer l'ascenseur à notre département et notre commune, car nous avons acquis un certain nombre d'expériences, et il est important d'en faire profiter à plus d'un. Le constat que nous avons dressé est que les jeunes ont perdu espoir, et durant ce salon de l'entrepreunariat, nous leur avons dit que tout n'est pas perdu et qu'il est nécessaire de revenir aux fondamentaux en puisant la matière en chacun de nous. Le but a été également la saisie des opportunités malgré les périodes de crise et la présentation des opportunités qu'offre la ville d'Okondja.
D'autres projets en perspective ?
Je dois dire qu'il faut que nous continuions ce genre d'initiatives. Ce premier salon a été bien accueilli par les populations et nous allons pérenniser cela chaque année. Les pouvoirs publics doivent avoir un regard là-dessus. L'idée est véritablement de puiser en chaque jeune, afin de lui permettre de développer son potentiel pour le bien de la localité et du pays.
Propos recueillis par Hans NDONG MEBALE
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