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Société & Culture

Melchy Obiang  : " Je joue la carte de l'international pour pouvoir m'en sortir "

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"NOUS vivons cette période avec beaucoup d'anxiété

"NOUS vivons cette période avec beaucoup d'anxiété. En tant qu'acteurs culturels, on se retrouve cloué par la situation actuelle. On ne peut pas se produire parce que les endroits où nous exerçons notre art sont fermés.

Depuis l'apparition du coronavirus dans notre pays, je n'ai pas pu tourner un seul film. Ce n'est que récemment, après l'allègement de certaines mesures restrictives par le gouvernement que je suis entré en tournage du film " Le silence des femmes ".

Pendant plus d'un an, je suis restée sans activité. Les salles de cinéma étant fermées, je ne peux pas projeter mes films. Nous avons nos équipements de travail qui prennent un coup parce qu'ils sont restés longtemps sans être utilisés. Entre-temps, il faut faire de la maintenance très coûteuse, alors que nous n'avons plus d’activités qui génèrent de l'argent.

L'inactivité du secteur culturel en général et cinématographique en particulier nous appauvrit et dégrade considérablement nos vies, mieux, notre santé. Je connais des artistes qui ont été expulsés des maisons pour non-paiement de loyer.

Contrairement à eux, j'ai la chance d'être propriétaire. Aussi, j'ai des réalisations cinématographiques qui marchent à l'international. En juin dernier, j'étais en tournée africaine pour présenter mon nouveau film.

Il y a des pays comme le Sénégal, la Tunisie, le Ghana qui ont repris le cours normal de leur vie. Il fallait donc que je fasse la promotion de ma dernière sortie dans ces pays. Tout étant verrouillé au niveau du Gabon pour les artistes, je joue la carte de l'international pour pouvoir m'en sortir. Et, ça se passe plutôt bien ".



Prissilia M. MOUITY



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