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Faits divers & Justice

Viol : Le viol d'une dame coûte 6 ans à Moussavou-Mougnoungou dans la ville de Mouila

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LA session criminelle de Mouila a passé au peigne fin le dossier de Stanie Moussavou-Mougnoungou

LA session criminelle de Mouila a passé au peigne fin le dossier de Stanie Moussavou-Mougnoungou. Un Gabonais poursuivi pour le viol d'une compatriote en 2020. Au sortir des débats contradictoires, il écope 6 ans de prison, et une amende de 4 millions, en sus des dommages et intérêts s'élevant à 1 million à payer à la partie civile.

Les faits ont lieu le 25 janvier 2020 vers 19 heures au quartier Ngoyina, dans le 1er arrondissement de Mouila. Ce jour-là, E. M. Maganga accompagnée de sa fille âgée d'un an regagne son domicile après avoir assisté à un office religieux à l'église. Sur le chemin elle est interpellée par Stanie Moussavou-Mougnoungou. Ce dernier menace de lui faire du mal si elle refuse d'avoir des rapports sexuels avec lui. C'est ainsi qu'il entraîne la dame dans un hangar, en lui faisant croire qu'il est armé d'un couteau. Apeurée, E. M. se laisse faire. Après satisfaction, le délinquant sexuel dit à sa victime vouloir rebeloter. Mais, dans une maison en chantier. E. M. Maganga qui refuse de s'exécuter, réussit à échappe à son bourreau et appelle les riverains à l'aide.

À la barre, Moussavou-Mougnoungou reconnaît son crime. Le Ministère public représenté par le substitut général, Rodrigue Ondo-Mfoumou, n'a aucune difficulté à établir sa culpabilité. Vu que les trois éléments constitutifs du viol sont réunis. Aussi requiert-il 15 ans sans circonstances atténuantes. La défense, constituée par Mes Thierry Nguia et Mihindou-Moussirou, plaide la culpabilité. Tout en sollicitant de la Cour des circonstances atténuantes à l'égard de l'accusé. Les conseils ayant mis en exergue l'honnêteté et la sincérité de leur client tout au long de l'instruction à la barre.

Stanie Moussavou-Mougnoungou est déclaré coupable de crime de viol. La Cour reconnaît toutefois l'existence de circonstances atténuantes. Sauf qu'après la lecture de la condamnation, le Ministère public décide de se pourvoir en cassation contre cette décision.



F.N



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