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Faits divers & Justice

Incendie volontaire : Condamné à 4 ans pour avoir incendié la maison de sa femme à Lambaréné 

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JEAN-FRANÇOIS Boundoukou, Gabonais de 60 ans – poursuivi pour avoir incendié volontairement la maison de Marceline Dibaka, avec qui il vivait en couple depuis plus de 30 ans, à Makouke –, a été condamné à 4 ans de prison ferme, le mercredi 9 juin 2021

JEAN-FRANÇOIS Boundoukou, Gabonais de 60 ans – poursuivi pour avoir incendié volontairement la maison de Marceline Dibaka, avec qui il vivait en couple depuis plus de 30 ans, à Makouke –, a été condamné à 4 ans de prison ferme, le mercredi 9 juin 2021. C'était à la faveur de sa comparution à la session criminelle de Lambaréné, présidée par Bienvenue Lebomo.

Les faits. Le 11 octobre 2017, une dispute éclate entre Marceline Dibaka et son compagnon Jean-François Boundoukou. Peu de temps après, alors que la femme se rend chez le chef du regroupement, elle est informée de ce que sa maison est en feu. Aussi, les premiers soupçons s'orientent-ils vers son compagnon. A la suite de plusieurs témoignages, la dame dépose donc une plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Makouke.

Interpellé et entendu en enquête préliminaire, le mis en cause nie en bloc les faits qui lui sont imputés.

Le procureur de la République, après l'ouverture d'une information judiciaire, l'inculpe pour incendie volontaire. En dépit du fait que Jean-François Boundoukou ait réitéré ses dénégations. À la clôture de l'information judiciaire, le juge d'instruction rend une ordonnance de transmission des pièces au parquet général, le 11 mars 2021. La chambre d’accusation, quant à elle, prononce la mise en accusation du prévenu ainsi que son renvoi devant la Cour criminelle.

Durant les débats contradictoires, le Ministère public représenté par le procureur général, Dick Boungou Mikolo a, dans ses réquisitions, sollicité des circonstances atténuantes après avoir reconnu la culpabilité de l’accusé et requis une peine de 12 ans de réclusion criminelle.

Me Abena Bidzo’o, pour le compte de la défense, a également plaidé coupable et demandé de très larges circonstances atténuantes au bénéfice de son client. Ce dernier a d'ailleurs demandé pardon à son ancienne compagne.

En dernier ressort, la Cour qui a statué publiquement, contradictoirement et à la majorité des voix, a déclaré Jean-François Boundoukou coupable du crime d’incendie volontaire, tout en lui reconnaissant des circonstances atténuantes. En répression, elle l'a condamné à 4 ans de réclusion criminelle. Non sans prendre acte de ce que Marceline Dibaka ne s'est pas constituée partie civile. L'institution condamnant en outre l’accusé aux dépens.



Paterne N’DOUNDA



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