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Politique

Conseil de sécurité de l'Onu : l'UA valide la candidature du Gabon

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Alors qu'il faisait face à certains pays de la région d'Afrique centrale, notamment la République démocratique du Congo (RDC) et le Tchad, le Gabon a été choisi comme candidat de l'Union africaine (UA) au siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (Onu). L'UA a rendu officielle la désignation de notre pays et du Ghana.

LE Gabon sera finalement l'un des candidats, avec le Ghana, du continent africain à l'élection de membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Onu) pour 2022 et 2023. L'Union africaine (UA) a désigné ses deux représentants à cette élection qui aura lieu cette année lors de la prochaine session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Toute chose qui n'a pas été facile pour notre pays. Lequel faisait face à deux autres candidatures au niveau de sa zone géographique de l'Afrique centrale. Notamment le Tchad et la République démocratique du Congo (RDC).

Si le Tchad, candidat au départ, a retiré sa candidature pour rallier celle du Gabon, la RDC ne l'a pas entendu de cette oreille. Jusqu'au bout, les autorités de Kinshasa ont tout fait pour que leur pays soit l'heureux élu des pays de l'UA. Mal leur en a pris. Puisque Libreville, à travers une diplomatie jouissant d'une certaine renommée, n'aura pas fait dans la dentelle pour susciter l’adhésion de l'UA et ses pays membres. Surtout que cette désignation, ce que la RDC semblait avoir oublié, devait obéir à la logique alphabétique de l'élection des membres non permanents du Conseil de sécurité. En plus, cette candidature donnait lieu à un forcing du fait qu'elle a été présentée hors délai, contrairement à celle du Gabon qui a respecté l'ensemble de la procédure.

En outre, la pratique voudrait que deux sièges non permanents dudit Conseil de sécurité reviennent à l'Afrique dans le cadre de son renouvellement. Toute chose qui aura été à l'avantage du Gabon et du Ghana assurés d’en être membres en 2022 et 2023.

Il va sans dire que cette désignation, même si elle obéissait à cette logique rotative, constitue pour le numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba, une victoire majeure, acquise de haute lutte. Tant le Gabon a dû composer, dans la dernière ligne droite, avec les velléités non dissimulées du nouveau président en exercice de l’UA, le chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, qui a voulu imposer la candidature de son pays. Assurément, sans tenir compte des exigences en matière de dépôt de candidatures, tout comme le caractère rotatif du choix des pays en fonction de leurs bases géographiques.

Cette désignation du Gabon n'est pas sans rappeler celles où le pays avait déjà été membre dudit Conseil de sécurité dans les années antérieures avec un succès qui est resté dans les annales de l'organisation internationale dont le siège est basé à New York, aux États-Unis, assurant entre autres la présidence de l'Assemblée générale des Nations unies. Le leadership en matière de climat et de protection de la biodiversité a fait de la politique diplomatique gabonaise une référence dans le monde.

La décision de l'UA vient donc consacrer les efforts entrepris par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, pour placer le pays au cœur des enjeux internationaux en rapport avec la paix, la sécurité, l'intégration des nations dans une perspective commune de stabilité et de prospérité à travers la planète. Le Gabon retrouve, avec force et vigueur, une place de choix dans le concert des nations.



Jonas OSSOMBEY



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