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Économie

Entretien : " Nous avons évité à notre pays un procès coûteux à la Cour arbitrale de Paris "

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Faisant le bilan de la gestion du Conseil gabonais des chargeurs (CGC) par l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), le directeur général de l’autorité portuaire, Appolinaire Alassa, énumère ici les grandes actions menées sous sa tutelle. Lesquelles ont permis d’éviter bien des ennuis à l’État et à préserver l’équilibre financier et social du CGC.

L’Union : Après plus d’un an sous la tutelle de l’Oprag, le Conseil gabonais des chargeurs a repris son autonomie de gestion et de fonctionnement. Dans quelle situation financière et sociale avez-vous laissé le CGC ?

Appolinaire Alassa : L’autonomie du CGC, aujourd’hui, est le fruit de la concrétisation d’un objectif qui répond au vœu du président de la République, chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, vœu selon lequel ‘‘il ne peut être heureux que quand les Gabonais sont heureux". En ce sens que le fait d’avoir démontré la viabilité du CGC en une année a évité une fusion-absorption du CGC par l’Oprag. De ce fait, le corollaire social et, par ricochet, des pertes d’emplois ont été écartées. Donc, 253 Gabonais ont conservé leurs emplois, par la restitution de cette autonomie au CGC. C’est quand même à mettre à l’actif de mon équipe qui a bien voulu suivre mes instructions et ma vision stratégique. La démotivation généralisée des agents suite à la déliquescence du CGC et aux retards des salaires a fait place à une motivation agissante. Aujourd’hui, la satisfaction est de constater l’implication des agents à la gestion de leur boîte, même s’il y en a encore qui rament à contre-courant. Que ceux-là se ressaisissent rapidement !




Propos recueillis par Maxime Serge MIHINDOU



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