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Économie

Moutouki : Quel avenir pour les vendeurs de friperie ?

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LES vendeurs de "moutouki" s'en sortiront-ils ? Les opérateurs économiques du secteur du commerce de friperie viennent, pour la deuxième fois, depuis le début de la lutte contre la pandémie de coronavirus, se voir interdits d'activité

LES vendeurs de "moutouki" s'en sortiront-ils ? Les opérateurs économiques du secteur du commerce de friperie viennent, pour la deuxième fois, depuis le début de la lutte contre la pandémie de coronavirus, se voir interdits d'activité. Un communiqué daté du 8 février du maire de Libreville, Eugène Mba, précise que cette interdiction fait suite à la progression de ladite maladie dans notre pays.

Depuis la diffusion de cette décision, plusieurs vendeurs ont fermé leurs étals. Dans les artères, les grands carrefours et les marchés, les multiples marchands de vêtements habituels commencent à se faire rares. Malgré quelques poches de résistance observées ici et là. "Ce n'est que le premier jour. La mesure sera bien respectée", estime un agent de la mairie de Libreville. Cependant, le communiqué de la mairie n'annonce aucune mesure d'accompagnement pour soutenir ces responsables de familles. Encore moins la durée de la suspension de leur activité.

Pour ces vendeurs, les prochains jours s'annoncent donc très difficiles. "Je suis étudiant et cette activité me permet de subvenir à mes besoins. Par jour je peux gagner 30 000 francs ou plus. Plusieurs jeunes se mettent à vendre pour éviter de voler ou de braquer les gens", a confié un des vendeurs encore présents au marché du rond-point de Nzeng-Ayong.



GM. NTOUTOUME-NDONG



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