Toutes les branches d’activités de l’économie nationale ont diversement été frappées par la pandémie de Covid-19. Certains secteurs, comme le commerce général structuré, les banques ou la branche pharmaceutique ont réussi l’exploit de doper leur chiffre d’affaires ou leur total bilan.
Selon le ministère du Travail, les secteurs d’activité les plus impactés par les licenciements économiques, au regard des statistiques des services d’inspections du travail sont, entre autres, le secteur forestier, soit 289 pertes d’emplois (32,2905 %) ; les services, soit 207 pertes d’emplois (23,1285 %) ; le secteur pétrolier et assimilé, soit 116 pertes d’emplois (12,9609 %) ; le BTP et le génie civil, soit 65 pertes d’emplois (7, 2625 %) ; l’hôtellerie, la restauration et les débits de boissons en plus du tourisme, soit 63 pertes d’emplois (7,0391 %). "Une étude longuement menée avec minutie et des moyens pouvait permettre d’avoir une meilleure approche de ces chiffres", indique, néanmoins, la direction générale du Travail.
Cependant, au niveau des services de l’État, c’est tout le contraire qui a été constaté. Alors que la tendance générale est à la perte d’emplois, au premier semestre 2020, les effectifs du secteur public ont augmenté de 1,1 % par rapport à la même période en 2019, pour s’établir à 99 885 agents. Soit une augmentation de 1 125 agents.
Selon la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP), cette évolution est tirée par la progression des effectifs de la Fonction publique (+1,8 %). La régularisation des situations administratives ainsi que les recrutements significatifs effectués dans les secteurs prioritaires (Santé, Éducation, etc.) expliquent cette variation. En dépit du maintien de la mesure de suspension des recrutements dans le reste des secteurs.
SCOM
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