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Politique

Justice : les magistrats face à leur serment

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C'est ainsi que l'on peut résumer le discours du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, à l'occasion de la récente session du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dont il est le président. Le tout dans le souci de raffermir et consolider l'État de droit dans notre pays. Normal, dirait-on, au regard des aspérités qui minent encore le système judiciaire gabonais.

La session du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) s'est tenue mardi. Il s'agit d'une instance présidée par le chef de l'État Ali Bongo Ondimba et qui réunit nombre de personnalités dont le Garde des Sceaux. C'est l'occasion offerte aux principaux responsables de notre appareil judiciaire d'aborder les questions liées à ce secteur, en vue d'envisager des voies et moyens d'améliorer son fonctionnement et lui permettre d'être efficace.

De même, en sa qualité de président de ladite instance, le chef de l'État saisit régulièrement cette tribune pour fixer le cap de ce que devrait être ce secteur sensible et combien important de notre société, et qui figure parmi les baromètres de la démocratie dans un pays. C'est ainsi que, s'adressant aux différents acteurs, il peut féliciter, blâmer, interpeller et exhorter selon les cas.

Mardi, Ali Bongo Ondimba aura été fidèle à cette tradition. Non sans féliciter "l'ensemble du corps de la magistrature" pour avoir pu, en dépit des difficultés liées au Covid-19, assurer la continuité du service public de la justice, le président du CSM a réitéré son appel des magistrats à leur responsabilité. Les invitant à inscrire "davantage" leur action dans le sens du "raffermissement" et de la "consolidation" de l'État de droit.

C'est à ce titre que le numéro un gabonais a rappelé aux uns et aux autres leur rôle primordial dans "la matérialisation d'une offre de justice adaptée, crédible, transparente et accessible à tous les citoyens". Et de poursuivre : "La crédibilité de l'appareil judiciaire repose sur l'intégrité de ses acteurs aux yeux de tout justiciable. Dans ce sens, les décisions de justice doivent être rendues avec célérité et se distinguer par leur qualité irréprochable. Il s'agit du gage de la restauration de la confiance de nos compatriotes dans la justice de leurs pays".

Aussi, le chef de l'État a-t-il exhorté les magistrats à "la stricte observation des valeurs cardinales de déontologie, de l'éthique et du professionnalisme" auxquelles il a dit attacher du prix. Des valeurs traduites par le serment que les magistrats ont solennellement prêté à l'entame de leur carrière et qui impose à chacun d'eux de "se comporter comme un digne et loyal magistrat".



ONDOUBA'NTSIBAH



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