Alors que le Gabon n'a pas encore atteint le pic épidémiologique du coronavirus, la nouvelle pandémie qui ravage la planète, le gouvernement a décidé d'assouplir le confinement du Grand Libreville. Le faisant ainsi passer, dès aujourd'hui, du total au partiel, évidemment dans le strict respect des mesures barrières et de distanciation sociale.
Suite logique de la prorogation de l'état d'urgence, autorisée par le Parlement le week-end écoulé, le gouvernement a longuement expliqué, hier, à l'immeuble Arambo, les modalités de la deuxième phase du confinement du Grand Libreville, désormais partiel. Dans un propos liminaire, long de trente minutes, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a précisé les nouvelles conditions de vie au sein du Grand Libreville. Reconnaissant qu'aucune œuvre humaine n'est parfaite, le patron de l'administration estime néanmoins que la première étape du confinement a été plus que salutaire.
"Au terme de cette période du confinement total de 15 jours du Grand Libreville dont la mise en œuvre n'a pas été parfaite, cette mesure a permis, selon les spécialistes, de limiter la propagation de la pandémie à l'intérieur du pays et de décélérer sa vitesse de propagation. Le non-confinement total du Grand Libreville aurait certainement empiré la situation", soutient le chef du gouvernement.
Conscient que l'épidémie ne connaîtra pas son épilogue de si tôt, Julien Nkoghe Bekale exhorte ses concitoyens à adapter leurs comportements et mode de vie aux dures réalités de "l'ennemi invisible".
Fort heureusement, dans cette atmosphère teintée d'incertitudes, l'assouplissement du confinement du Grand Libreville apporte un brin d'espoir aux résidents, déjà éprouvés, de cet espace géographique. Dès aujourd'hui, ils peuvent circuler intra muros la journée, en portant obligatoirement le masque.
Yannick Franz IGOHO
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