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Sport

Boxe : Maxime Yegnong, le Gabon pour tremplin

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Le 17 mai 2019, Maxime Yegnong avait fait retentir La Concorde au palais des sports de Libreville, après avoir remporté de haute lutte le championnat d'Afrique des nations Zone III, sous la bannière du Gabon. Neuf mois plus tard, c'est avec l'étendard du Cameroun que le super lourd (+91 kg) a obtenu sa qualification pour les Jeux olympiques 2 020.

Vainqueur en finale de l'expérimenté algérien Chouaib Bouloudinat (vice-champion continental en 2011), au Tournoi de qualification olympique (TQO) zone Afrique organisé à Dakar (20 au 29 février 2 020), Yegnong a réussi, avec son pays d'origine, là où ont échoué Junior Mikamou, Yannick Mitoumba, David Megnie et Franck Mombey, pour le compte du Gabon.

Les deux premiers étaient d'ailleurs ses partenaires chez les Panthères lors du premier rendez-vous africain susmentionné. Une compétition qui avait fait naître l'espoir de voir le Gabon compter non seulement une valeur sûre dans la catégorie phare de la boxe, mais aussi une vraie chance de médaille pour les Jeux Africains 2019, et une présence aux J.O de Tokyo.

Le pugiliste lui-même pensait avoir trouvé la voie pour changer le cours de sa vie. Mais c'était sans présager des blocages ou du manque de volonté à venir.

Il faut dire que le processus de naturalisation de Yegnong n'a pu aboutir, certainement faute de respecter les dispositions légales en vigueur. Il n'avait pu boxer pour le Gabon que grâce à une dérogation accordée par la Zone III. Avec le soutien, notamment, d'Alfred Bongo Ondimba, le président de la Fédération gabonaise de boxe et membre du comité exécutif de l'Association internationale de boxe amateur (AIBA).



James Angelo LOUNDOU



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