Dans les luttes acharnées pour la cause de la gent féminine, la femme aujourd'hui a tendance à passer du statut de victime à celui de bourreau.
À l'approche de la commémoration de la Journée internationale pour l'élimination des violences faites à l'égard des femmes, célébrée le 25 novembre de chaque année, il serait important, voire urgent, de jeter un regard sur les véritables responsables de ces violences faites à la gent féminine. Avec l'affaire Wally, qui a défrayé la chronique au Gabon ces temps derniers, l'on s'est rendu compte qu'en réalité, les hommes ne sont pas les seuls bourreaux des femmes. Les femmes également sont devenues des louves pour leurs congénères.
Justement, avec l'affaire susmentionnée, il a été clairement démontré que la jeune fille a été manipulée et livrée à son bourreau par des femmes, de surcroît ses parents, contre des sommes d'argent.
Cet énième cas de placement des jeunes filles par les femmes elles-mêmes, qui est une nouvelle forme de proxénétisme gagnant du terrain chez nous vient, à n'en point douter, remettre en cause les combats acharnés que mènent les différentes organisations non gouvernementales œuvrant dans ce domaine spécifique de lutte contre les violences faites aux femmes.
À ce titre, la Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes devrait être l'occasion pour ces femmes, responsables d'Ong, de jeter le pavé dans la mare, en dressant une autocritique, sans complaisance de la responsabilité de leurs semblables dans ces formes de violences.
D.O
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