Nécrologie : Martial Paraiso, mort d'un grand dirigeant de sport

Ancien président de la Fédération gabonaise de cyclisme (Fégacy) et de la Fédération gabonaise d'athlétisme (FGA) et malade depuis plusieurs mois, Martial Paraiso s'est éteint le jeudi 11 décembre 2025 à Paris (France), selon un communiqué officiel du secrétariat général du Comité national olympique du Gabon (CNOG).

Cet ancien vice-président du CNOG et président du Groupe MP, a dirigé la Fégacy de 1997 à 2001 et la FGA durant la deuxième décennie des années 2000.

Après la Fégacy où il avait été remplacé par Thomas Franck Eya'a, l'ancien président fédéral de la petite reine gabonaise va prendre, en 2009, la succession de Damas Ozimo à la tête de la Fédération gabonaise d'athlétisme (FGA). Il y restera jusqu’en 2015, avant d'y revenir quelques mois plus tard jusqu’à la mise en place de la normalisation en 2020.

''Prions pour ce bâtisseur, ce baobab, ce sage, ce véritable ouvrier du Mouvement olympique et sportif gabonais dont l’empreinte est inestimable et intemporelle", a réagi le secrétaire général du CNOG, José Walter Foula.

Pour Thomas Franck Eya'a, son successeur aux commandes de la Fégacy, ''Martial Paraiso est un admirable dirigeant sportif qui a fait les beaux jours du cyclisme et de l'athlétisme gabonais. Même si sa manière de gérer pouvait parfois être contestable, il faisait avancer les lignes dans le bon sens."

Quant au président en exercice de la FGA, Anaclet Mathieu Taty, ''c'est un sentiment de regret, surtout que le disparu a marqué l'histoire de l'athlétisme au Gabon. En l'espace de quatre mois, l'athlétisme gabonais perd deux dirigeants charismatiques (allusion à la disparition le 8 juillet de Richard Damas, Ndlr) et c'est forcément une grande perte. Toutes les pensées de la famille de l'athlétisme vont vers son épouse et ses enfants."