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Politique

MRSE : le CLR claque la porte

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ÉNIÈME coup d'éclat ou volonté affichée d'aller au bout de sa pensée ? Quoi qu'il en soit, le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean-Boniface Asselé, a annoncé, samedi dernier, au siège de sa formation politique, son départ de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE). Derrière ce départ, le général de police à la retraite pointe du doigt en réalité les dysfonctionnements qui persistent, selon lui, au sein de ce regroupement des formations politiques soutenant l'action politique du chef de l'État, et qu'il n'a jamais cessé de dénoncer. Notamment la non-prise en compte par les instances de la MRSE des interpellations des écuries politiques autres que le Parti démocratique gabonais (PDG).

De fait, a-t-il déploré, "le Conseil politique, la réunion des chefs de partis, le secrétariat permanent n'ont jamais fonctionné conformément aux dispositions de la Charte." Ce à quoi, a-t-il ajouté, "pour des questions électorales, le secrétariat permanent, qui est tenu de consulter les partis membres, n'a que très peu retenu les propositions transmises par les camarades, notamment en ce qui concerne la nomination des membres des commissions électorales qui restent finalement majoritairement au PDG. Ce, en violation de l'impératif de consensus établi par les dispositions de l'article 18 de la Charte de la MRSE". D'où, a-t-il indiqué, la MRSE est devenue une coquille vide. Elle devrait changer de paradigme et désormais s'appeler "les partisans du pouvoir".

Pour autant, a précisé Jean-Boniface Asselé, en quittant la MRSE, ses partisans et lui sont disposés à établir, s'il le souhaite, avec le président Ali Bongo Ondimba, un nouveau partenariat direct avec le détenteur du pouvoir légitime du peuple, qui soit un véritable accord opérationnel gagnant-gagnant".

 

J.K.M

Libreville/Gabon

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