Un Gabonais identifié comme Albin Waltron Nzengué a comparu pour abus de confiance à l’audience foraine tenue à Mbigou, du 19 au 21 juin 2025, par le tribunal de première instance de Mouila. Aussi, a-t-il été condamné à 12 mois de prison assortis du sursis et de 200 000 francs d’amende.
En effet, à Makongonio, les villageois avaient mis le Comité de gestion et de suivi des projets (CGSP), à la tête duquel ils désigneront Albin W. Nzengué, dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Le cahier des charges signé, notamment l’électrification avec l’énergie solaire, une contribution financière pour les projets communautaires, à travers la Société forestière SAF, a été estimée.
Aussi, le responsable se rapprochera de la société qui lui remettra 11 493 290 francs. Dans sa répartition, le gestionnaire des fonds achètera un véhicule et remettra une enveloppe à l’ivoirien Ahmed Bakayoko pour faire fructifier le budget dans l’exploitation de l’or.
Constatant que les projets des villages voisins étaient effectifs, les habitants de Makongonio porteront plainte après avoir mené des enquêtes. À la barre, Albin W. Nzengué tentera de mener le tribunal en bateau, alors qu'en enquête préliminaire, le procureur de la République va rappeler que des complices ont été cités nommément. Notamment l’ancien préfet de la Boumi-Louetsi, Jean Aimé Foula, en tant que président dudit Comité de gestion et de suivi des projets. Et une autre personnalité faisant partie actuellement de la chaîne de commandement administrative.
Ce n'est qu'après les débats contradictoires, que le mis en cause reconnaîtra les faits. L’infraction étant constituée, le Ministère public l'a déclaré coupable du délit d’abus de confiance et requis un an de prison ferme, puis 1 million de francs d’amende, non sans lui décerner un mandat de dépôt à l’audience.
Suivant partiellement les réquisitions du parquet, le tribunal l’a plutôt condamné à 12 mois de prison dont 6 assortis du sursis et 200 000 francs d’amende. Tout en lui décernant un mandat de dépôt.
Le tribunal a reçu la constitution des parties civiles du CGSP représentées par Victor Orphée Boudzanga. D'où la décision de l'institution de condamner Albin W. Nzengué à lui payer 9 150 000 de francs, au titre des dommages et intérêts.
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