Mairie du 2e arrondissement : l'enfer pour les usagers !

Mardi 08 octobre 2024, il est 08h10. Quatre usagers dont une femme sont assis sur des marches qui donnent accès au rez-de-chaussée de l'une des tours jumelles Santullo, à Libreville. Ils disent tous se rendre au 7e étage qui abrite le service état civil de la mairie du 2e arrondissement. "On prend l'élan", répond la dame avec une pointe d'humour à un journaliste de l'Union qui leur demande ce qu'ils attendent pour monter.

C'est que depuis trois semaines environ, l'unique ascenseur resté fonctionnel dans cet im- meuble résidentiel de dix étages est tombé lui aussi en panne. Ce décrochage du second escalator intervient après celui du premier, victime il y a plus de sept mois d'un débordement des eaux du canal jouxtant l'immeuble lors d'une pluie diluvienne. Depuis lors, résidents et usagers de l'immeuble ont dû se contenter d'un seul ascenseur, la remise en service du premier par les gérants de la tour n'étant toujours pas à l'ordre du jour, à ce qu'il semble.

Depuis trois semaines donc, c'est vraiment un enfer que vivent ces hommes et femmes qui y habitent, y travaillent ou qui s'y rendent pour des raisons administratives. Tant ils doivent obligatoirement passer par les marches d'escalier pour accéder aux différents étages de l'immeuble. Des marches en bois d'ailleurs faiblement éclairées et recouvertes de déchets de mouchoirs et autres bouts de papier jetés çà et là par leurs utilisateurs. On rapporte même des cas d'entorses de chevilles causées à quelques usagers dans lesdites marches.

S'il est vrai que les montées d'escalier sont un bon moyen par améliorer sa santé cardiaque, son souffle et même pour réduire le taux de mauvais cholestérol et la tension artérielle, il y a que cette gymnastique imposée sur autant d'étages à des personnes non préparées dont des seniors, serait beaucoup plus à risque qu'autre chose. Mardi dernier, en redescendant les marches, L'Union a croisé des hommes et des femmes inondés de sueur, essoufflés et maudissant les autorités responsables de leur souffrance.

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