Préparer le Gabon pour l'élaboration d'un rapport d'évaluation sur les écarts de gouvernance dont les recommandations contribueront à la restauration de l'ordre constitutionnel, de la démocratie et la bonne gouvernance". C'est l'un des objectifs assignés au "Forum sur le processus d'évaluation de la gouvernance en République gabonaise" dont les travaux se sont ouverts hier, dans la capitale gabonaise. En présence entre autres du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, représentant le chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Avec l'appui du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), ces assises revêtent une importance particulière en cette période charnière de l'histoire politique de notre pays. Tant elles traduisent l'attachement des autorités de la Transition aux principes de l'Union africaine et leur ferme détermination à mener à bien le "bateau Gabon" vers des rivages apaisés, démocratiques, vertueux, soucieux de promouvoir la bonne gouvernance et la paix. Bien loin en tout cas des tumultes et autres errements constatés sous le régime déchu.
En ce sens, ont indiqué le chef du gouvernement et la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoue-Mintsa, en lieu et place de son collègue des Affaires étrangères, la mise sur pied du Conseil national de gouvernance (CNG) et de l'élection de sa présidente, le Pr Monique Koumba Manfoumbi-Mavoungou Bouyou, le 8 mars dernier, illustre à plus d'un titre cette ère de renouveau. Cette ambition collective d'impulser à tout point de vue une dynamique saine dans la conduite des affaires publiques. D'autant plus que le CNG est un organe de veille, un maillon essentiel d'autoévaluation.
Dans cette optique, ses membres devraient être mieux édifiés sur les différents outils et concepts du processus du MAEP. Les travaux se poursuivent aujourd'hui en ateliers.