C'est l'un des objectifs que s'est fixé l'Union des écrivains gabonais (Udeg), lors de sa rentrée littéraire vendredi dernier autour du thème "Littérature, vecteur de la cohésion sociale".
L’Union des écrivains gabonais (Udeg) a effectué sa rentrée littéraire sur le thème "Littérature, vecteur de la cohésion sociale" le 13 décembre 2019 dans la salle polyvalente du lycée Djoué-Dabany (LDD). En présence de nombreux hommes de lettres et d'un public composé en majorité d'élèves.
Pour cette reprise des activités, l'Udeg s'est fixée comme mission principale de réconcilier la jeunesse et le livre. Il s'agit essentiellement d'inculquer aux jeunes la culture de l'excellence et l'estime de soi, à travers le livre et la lecture. "L'Udeg va mettre en place des partenariats avec des établissements scolaires pour que les élèves s'abonnent à notre bibliothèque à moindre coût. Ils pourront non seulement consulter des livres, faire des recherches sur internet, mais aussi bénéficier des activités culturelles nécessaires à leur plein épanouissement ", a expliqué à nos reporters la présidente de cette Association, Pulchérie Abeme Nkoghe.
Lors de son intervention, elle a également déploré la non-existence d'une politique nationale du livre et de la lecture dans notre pays, mais aussi la piraterie à outrance du livre gabonais, " véritable fléau qui cause beaucoup de tort aux auteurs du livre qui, n'étant pas déjà soutenu par l'État, ferment les uns après les autres leurs maisons d'édition et librairies ", a-t-elle déploré.
CM
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