"Dans notre société, un mot qu’on chuchotait hier est devenu un business normalisé : le " placement ". C'est l'alerte lancée le 10 juin 2025 par le producteur de contenus web "La préfecture du rire" sur sa page Facebook. Le jeune gabonais y fustige la prostitution sur internet au Gabon, un phénomène qui a pris une ampleur inquiétante sur les réseaux sociaux.
En effet, il existe désormais des groupes de "placements" de filles sur WhatsApp, Meta (Facebook) et autres plateformes des réseaux sociaux. Sur WhatsApp, ces groupes qui attirent plusieurs clients, proposent à ces derniers des catalogues de filles accompagnés d'une grille tarifaire et de la procédure à suivre pour aboutir à la rencontre dans un motel ou à domicile. Au-delà de la dénonciation, l'auteur de cette alerte tente aussi de sensibiliser les jeunes filles.
"On vous a fait croire que vous devez être belles, accessibles, disponibles. On vous a menti. Ton corps n’est pas un passeport. Ta valeur ne se mesure pas à combien on paie ta nuit. Tu as le droit de rêver plus grand que ça. Tu as le droit d’être médecin, artiste, entrepreneure, présidente…", conseille-t-il.
Tout comme il attire l'attention des parents : "Vous rêvez que votre fille ramène de l’argent. Vous dites : "Elle est grande maintenant , elle sait se débrouiller. Mais vous fermez les yeux sur la manière. Quand vous encouragez le silence face au luxe rapide, vous élevez une victime en devenir. Parce que derrière ces billets se cachent : des maladies, des viols déguisés, des traumatismes, et parfois… la mort".
Bien sûr, l'influenceur interpelle aussi les autorités compétentes afin qu'elles se penchent sur ce phénomène qui guette nos enfants sur les réseaux sociaux. D'autant plus que des recrutements directs sont possibles en ligne.
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