L’année prochaine, les palmeraies de Mandji (lot 2) entrent en production. Pour atteindre les rendements significatifs et protéger les sols contre les érosions, Olam Palm a fait usage des technologies de pointe et des pratiques bio-organiques. A Mandji, l’arrivée d’Olam fait exploser les commerces.
LORSQU'ON parcourt les plantations des palmiers à huile d’Olam à Mandji, deux faits marquent le visiteur : des jeunes palmiers verdoyants de vitalité, parce que sans stress hydrique, et la couverture de la palmeraie par une herbe rampante, le pueraria javanica, en apparence sans utilité, qui pousse le long de la route nationale. Mais aussi, l’introduction, à des intervalles réguliers, du Tunera, une plante aux fleurs jaunes et blanches.
A Mandji, les plantations d’Olam s’étendent sur 9060 hectares - 31 800 hectares au total de terre lui ont été octroyés par l’Etat. Les 22740 hectares restants n’ont pas été aménagés parce que constituant des zones de haute valeur de conservation. Autrement dit, des zones de forte densité d’animaux, d’activités de pêche ou de chasse pour les villageois ou encore zone forestière de pratiques culturales.
Olam tient à sa « certification RSPO, véritable label pour vendre son huile de palme et les produits dérivés à l’international », affirme Teno Sinaga, directeur régional des plantations dit Lot 2 (Mandji).
Innocent M’BADOUMA
Retournez à la rubrique Gabon économie Gabon