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Société & Culture

Justice : les magistrats suspendent leur grève : les querelles répétitives n'arrangeront rien !

Une vue du Palais de justice.

Une vue du Palais de justice. © DR

Faire taire les ego n'est pas une chose facile. Dans une confrontation, chacun cherche à avoir le dernier mot. Chacun cherche à montrer qu'il a les meilleures idées, oubliant que l'essentiel est de trouver une solution à un problème.

Dans chaque grève des magistrats ou des greffiers, l'élément principal reste toujours et encore l'amélioration des conditions de travail. Comme l'indépendance de la justice dans notre pays. Pourtant, chaque mouvement de grève donne l'impression qu'il y a un dialogue de sourds.

L'un brandira la mise en place d'une commission, l'autre soulèvera la revendication d'un Statut particulier. Au milieu de ce tir de barrage, les administrés se trouvent déconcertés.

La moindre grève empêchant la résolution d'un conflit ou le traitement d'une affaire urgente. Durant une période de trouble, il n'y a plus d'audiences, aucun dossier en instruction ne peut avancer, les requêtes gracieuses sont bloquées, etc. Ministère de la Justice, greffiers et magistrats semblent avoir oublié que tout ce qui est fait doit l'être dans l'intérêt du justiciable.

Selon le Réseau francophone des Conseils de la magistrature judiciaire (RFCMJ), le Gabon compte, depuis 2023, plus de 450 magistrats. Avec un tel chiffre, on comprend qu'il y a beaucoup à faire.

En 2024, un rapport avait listé les dysfonctionnements liés au non-respect des normes déontologiques et éthiques, aux institutions, au management ou aux structures. De plus, la dernière grande réforme du système judiciaire gabonais date de 1994. Il est évident que la justice est dans un état déplorable et ce ne sont pas les querelles de clocher qui vont arranger les choses.

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