Conscient des difficultés rencontrées par la population, le candidat entend placer le social au cœur de son mandat présidentiel. D’entrée de jeu, il a présenté à ses compatriotes de cette zone rurale ses projets visant à améliorer leurs conditions de vie.
« Je vais construire des pharmacies communautaires dans tous les regroupements de villages. Et si à Libreville un médicament coûte 1 000 francs, dans la pharmacie communautaire, le même médicament coûtera 200 francs », a-t-il promis.
Il envisage également de mettre en place un système d’achat des produits agricoles par l’État directement auprès des petits agriculteurs, afin que ces derniers n’aient plus besoin d’exposer leurs récoltes le long des routes. Dans cette optique, il prévoit aussi la construction d’un grand marché moderne à Bifoun.
Concernant l’éducation, Alain Boungoueres estime que la construction de logements pour les enseignants est primordiale pour éviter le phénomène d’abandon de poste. Face au coût élevé des matériaux de construction, il propose de bâtir ces logements ainsi que les nouvelles écoles avec des briques en terre, plus économiques.
Sur la question des infrastructures routières, le candidat a affirmé qu’il ne construirait pas de nouvelles routes avant d’avoir rénové celles existantes et achevé les chantiers en cours.
En matière d’accès à l’eau et à l’électricité, il s’oppose à la gestion actuelle assurée par la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG).
« On va séparer la SEEG qui fait l’eau et la SEEG qui fait le courant… », a-t-il déclaré.
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