Le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) a commémoré, le 23 mars dernier à Ekouk, ladite journée.
Fridolin Mve Messa, secrétaire général du Syndicat de l’éducation nationale (Sena) et des membres de son bureau ont, comme à l'accoutumée, marqué d’une pierre blanche la commémoration de la Journée nationale de l’enseignant. Pour cette année, la localité d'Ekouk a été choisie pour l’événement.
Dans ce village du département du Komo, les responsables du Sena sont allés se recueillir sur la tombe de Martine Oulabou, martyr ayant laissé sa vie au cours d’une manifestation des enseignants, dans la journée du 23 mars 1992. Ainsi, sur le site qui abrite le mausolée de l’illustre disparue, le secrétaire général du Sena a rappelé le contexte historique de cette journée.
« Le 23 mars 1992, nous avons perdu notre camarade Martine Oulabou Mbadinga, parce qu'elle avait osé revendiquer, avec d'autres camarades, une meilleure école gabonaise. A partir de ce jour, le Sena a décidé de se souvenir de ce martyr de l’éducation. Nous avons combattu, lutté pour que cette journée soit officielle. En 2003, le feu président Omar Bongo Ondimba a accédé à notre revendication, en faisant de cette date, une Journée nationale de l’enseignant. Nous, au niveau du Sena, célébrons cette Journée chaque année. A cet effet, tous les enseignants doivent la célébrer, pour ne jamais oublier Martine Oulabou », a précisé M. Mve Messa.
CNB
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