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Société & Culture

Intelligence artificielle : le RIARC trace la voie de la régulation en Afrique

Le président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou (3e à partir de la droite), et ses homologues lors des travaux d’Abidjan. © L'UNION

Du 10 au 12 décembre 2024, Abidjan, la capitale ivoirienne a abrité la 11e Conférence des instances de régulation de la communication d'Afrique, réunissant des acteurs clés du secteur sous l'égide du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC). Ce rendez-vous international, centré sur la régulation de l'intelligence artificielle (IA) dans le domaine audiovisuel et numérique, a attiré des délégations de pays membres du RIARC, ainsi que des représentants de géants numériques et des experts du secteur.

Le thème de cette année, "La Régulation de l'intelligence artificielle dans le secteur de la communication audiovisuelle et numérique en Afrique", a permis d'examiner l'état actuel de la régulation de l'IA sur le continent. À l'issue de trois jours de débats intenses, les participants ont proposé un cadre réglementaire inspiré des meilleures pratiques européennes. Parmi les recommandations phares, l'adoption des principes du RIARC pour encadrer l'IA dans la communication a été mise en avant.

La conférence a également été marquée par l'élection de Me René Bourgouin, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d'Ivoire, en tant que nouveau président du RIARC. Il succède à Latifa Akharbach, de la Haute autorité de la communication au Maroc, après un mandat de deux ans. Abderamane Barka Abdoulaye Doningar, président de la Haute autorité des médias et de l'audiovisuel (HAMA) du Tchad, le secondera dans ses fonctions.

Germain Ngoyo Moussavou a présidé la session de clôture, soulignant l'importance d'une collaboration renforcée entre les pays africains pour faire face aux enjeux posés par l'IA. Cette conférence a ainsi jeté les bases d'une régulation proactive, nécessaire pour protéger les droits des utilisateurs tout en favorisant l'innovation sur le continent. Dans un monde en constante évolution, l'Afrique se positionne comme un acteur clé dans le débat mondial sur la régulation de l'intelligence artificielle.

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