Les influenceurs gabonais, sur différentes plateformes telles que TikTok, Instagram ou YouTube, essaient tant bien que mal, de tirer profit de leurs audiences en ligne pour générer des revenus.
Ces créateurs de contenu gabonais, souvent populaires pour leur créativité, leurs chorégraphies ou leurs sketchs humoristiques, gagnent aujourd'hui de l’argent grâce à leur notoriété acquise sur les réseaux sociaux, particulièrement à travers des partenariats avec des marques, aux campagnes publicitaires et, parfois même, en participant à des événements sponsorisés.
Sur certaines de ces plateformes, les créateurs peuvent également monétiser leurs comptes et percevoir des revenus via des abonnements payants à leurs contenus exclusifs, ou encore recevoir des “cadeaux” virtuels de leurs abonnés, qui se convertissent en argent réel.
Par exemple, des Tiktokeurs tels que Aude esther7, Maguy Pucette Andeme, AshleyOkili1 et Floriana comptent des centaines de milliers d’abonnés et parviennent à monétiser leurs contenus grâce à des mentions “j’aime” massives et des collaborations commerciales. Leurs vidéos leur permettent d’atteindre des millions de vues, attirant ainsi l’attention de marques locales et internationales.
Toutefois, le métier d’influenceur n’est pas encore officiellement reconnu au Gabon comme en Europe où être influenceur est un métier comme tous autres avec lequel ils peuvent se permettre de vivre. Ce qui soulève des questions sur la régulation de cette activité croissante, en particulier concernant les taxes et la légalité de certaines transactions en ligne.