Depuis mars 2017, au sortir de la réunion du Haut conseil pour l'investissement, il avait été demandé aux administrations d'impulser des réformes sectorielles, afin de rendre plus attractifs les investissements au Gabon. Beaucoup d'entre elles ont traîné le pas.
QUATRE heures et demie. C'est le temps qu'il a fallu, hier, au Premier ministre, aux membres du gouvernement et aux technocrates du Secrétariat permanent (Agence nationale de promotion des investissements-ANPI) du Haut conseil pour l'investissement (HCI), « pour faire le point de la mise en œuvre des réformes institutionnelles et administratives », dira Emmanuel Issoze Ngondet, au sortir des travaux. Le classement du Gabon sur l'échelle de l'indicateur Doing business, qui mesure l'attractivité de l'environnement des affaires, n'est pas reluisant. Il a même tendance à se détériorer, si l'on en croit le rapport publié par la Société financière internationale, le 31 octobre 2017 : le Gabon dégringole, en effet, de la 164e à la 167e place.
La troisième réunion du Comité interministériel d'hier visait donc à accélérer les réformes au sein des administrations, qui tardent à aboutir, alors que ces résultats sont attendus depuis la première session du HCI tenue en mars 2017, au palais présidentiel.
Innocent M'BADOUMA
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