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Société & Culture

Hausse des assurances et rackets : le Syltteg annonce une grève

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DES élèves du lycée Nelson-Mandela de Libreville qui quittent à pied la gare routière pour essayer d'arriver à l'heure, des étudiants qui proposent des montants importants pour rallier l'Université Omar-Bongo (UOB), des attroupements monstres dans certains lieux de la capitale, des artères sans bouchons, etc., telles sont les scènes provoquées hier, 22 novembre 2025, par la pause de protestation du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) initiée entre 6h00 et 9h00. Son président, Jean-Robert Menie, a expliqué que les transporteurs urbains voulaient dénoncer l'augmentation soudaine des droits d’assurance qui sont passés, en quelques mois, de 105 000 francs CFA à 304 000 francs CFA l’année. Soit une augmentation de 200 %.

En d'autres termes du simple au triple ! "Que les autorités trouvent une solution car cela est tout simplement inadmissible. Nous avons déjà rencontré le ministre des Transports, mais nous avons le sentiment que cela ne suffit pas", a-t-il ajouté. Une sortie et une pause de protestation qui donnent l'impression d'un gros coup de pression puisqu'une nouvelle réunion entre les deux entités est prévue aujourd'hui. Le harcèlement policier récurrent est aussi une des raisons de la pause de protestation.

En dépit d'incessants rappels à l'ordre, des policiers et gendarmes continueraient de racketter les chauffeurs de taxi en toute impunité, déplore M. Menie. Bien que les transporteurs urbains appartenant à d'autres syndicats aient poursuivi leur travail, cela n'a pas empêché cet avertissement du Syltteg de perturber les usagers. Une grève générale n'étant pas à exclure si les choses restent en l'état.

 

Serge A. MOUSSADJI

Libreville/Gabon

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