Le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a assisté vendredi à l'ouverture, du moins le segment présidentiel, du XIXe Sommet de la Francophonie. Une ouverture ayant eu lieu à Villers-Cotterêts, à quelques encablures de la capitale française.
Après la visite de la Cité internationale, le chef de l'État gabonais et ses homologues ayant en partage la langue française ont écouté les discours d'Emmanuel Macron, président de la République française, pays hôte desdites assises, et de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie. À noter que la France abrite cette rencontre au sommet après trente-trois ans.
En procédant à l'ouverture des travaux, le numéro un du "pays de Marianne" a rappelé le poids mais surtout l'importance de la communauté francophone. Une communauté qu'il n'a pas manqué de qualifier "d'espace d'influence". Non sans inviter ses homologues à défendre "l'intégrité territoriale" de cette communauté.
"Elle est le lieu où nous pouvons ensemble porter une diplomatie qui défend la souveraineté et l'intégrité territoriale partout à travers la planète", a-t-il martelé Hormis la problématique relative à l'instabilité en Ukraine et au Liban, pour ne citer que ces deux États, le président français a également axé son propos sur l'impérieuse nécessité de "bâtir un ordre numérique protégeant les citoyens".
Objectif : lutter contre la désinformation et la propagation des discours de haine et d'antisémitisme au sein de la communauté. Avant la clôture de ce sommet aujourd'hui, samedi, les représentants des quatre-vingthuit (88) États membres de la Francophonie vont se retrouver à la faveur d'un huis clos. Lequel va se pencher sur le thème : "Pour un multilittérisme renouvelé". Entre-temps, le chef de l'État gabonais, sauf changement de programme, devrait participer à un des panels dudit sommet.