Alors que la justice est l’un des piliers fondamentaux de toute société démocratique, ceux qui la rendent possible, dans l’ombre des prétoires et des tribunaux, peinent à vivre dans des conditions dignes. À Franceville par exemple, greffiers, magistrats, huissiers, agents administratifs ou encore agents de sécurité affectés aux juridictions font face à une réalité sociale préoccupante : l’absence de logements décents.
Certains de ces personnels judiciaires vivent en effet loin de leur lieu d’affectation dans la province, contraints à de longs trajets quotidiens, faute de logements disponibles ou accessibles. D’autres doivent se contenter d’habitations précaires, souvent insalubres, sans que leur statut professionnel ne leur garantisse un minimum de confort ou de sécurité.
Ce manque de logements adéquats n'est pas sans conséquence sur leur efficacité au travail. Certains parlent de fatigue, stress, absentéisme, démotivation : autant de facteurs propres à nuire directement au bon fonctionnement de l'appareil judiciaire. À cela s’ajoute un sentiment croissant d’abandon de la part des autorités, face à un besoin pourtant essentiel, dénoncent certains.
Que ce soit pour ces personnels judiciaires ou pour d'autres catégories d'agents, il devient donc impératif que l'État, à travers les ministères concernés, élabore et mette en oeuvre une politique de logements adaptés pour ces hommes et ces femmes qui servent le pays au quotidien partout où besoin se fait sentir. La construction de résidences de fonction, la facilitation de l’accès à des logements sociaux ou encore l’octroi d’allocations spécifiques pourraient constituer des premières réponses concrètes à cette situation.
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