Dans la nuit du 17 décembre 2024, le quartier Matebélé 1 dans le 3e arrondissement de Franceville a été le théâtre d'un drame poignant. Arnaud Élie Ongouo, étudiant de 28 ans à l'Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), a mis fin à ses jours par pendaison. Une tragédie qui soulève des interrogations pressantes sur la santé mentale des jeunes, souvent confrontés à de nombreux défis.
Selon des sources proches de la famille, Arnaud luttait depuis longtemps contre des troubles mentaux. Résidant chez sa grand-mère, il avait exprimé à plusieurs reprises son désir de mettre un terme à sa vie. Le jour de son décès, son corps a été retrouvé pendu à un atangatier, une découverte tragique confirmée par les autorités compétentes, dont la brigade de gendarmerie de Mbaya et un médecin du Centre hospitalier universitaire Amissa-Bongo (CHUAB).
La douleur et la tristesse sont palpables parmi ses camarades et sa famille. Nombreux sont ceux qui reconnaissent les pressions énormes auxquelles les étudiants sont soumis, tant sur le plan académique que familial. Les incertitudes sur l'avenir, notamment la peur de l'échec et de l'absence d'emploi après la formation, exacerbent des situations déjà fragiles.
La mort d'Arnaud Élie Ongouo est un appel urgent à une prise de conscience collective. La santé mentale des jeunes doit devenir une priorité, et des mesures doivent être mises en place pour offrir un soutien adéquat. Ce drame, bien que tragique, pourrait être le catalyseur d'un changement nécessaire pour prévenir de futures pertes.