Le développement du Gabon constitue, à n'en point douter, une préoccupation de tous les instants. Tout comme son financement. Au-delà des discours, les présentes assises interpellent sur la nécessité de changer de paradigme, surtout après l'état des lieux peu enviable sur les solutions expérimentées antérieurement, fait par le vice-Premier ministre en charge de la Planification et de la Prospective, Hugues Alexandre Barro Chambrier.
C'est incontestable, l'économie peu diversifiée du Gabon est un réel handicap pour le pays. Il en est de même du poids de sa dette qui exerce un effet d'éviction sur les finances publiques et réduit les marges de manœuvre budgétaires utiles aux investissements stratégiques, comme l'a relevé la coordinatrice résidente du Système des Nations unies, Savina Ammassari.
Assurément, le Gabon ne peut pas financer son développement sans s'endetter. Il est cependant judicieux d'opérer des bons choix en identifiant de nouvelles opportunités qui soient réalistes, en vue de mobiliser des financements supplémentaires pour l'atteinte des objectifs.
À l’évidence, le changement de paradigme commande l'adoption par notre pays d'une approche globaliste du financement de son économie. À tout considérer, il est fondamental d'accroître les flux financiers et de réorienter les ressources vers une transformation économique durable et inclusive.
En somme, il est urgent de concevoir des stratégies de renforcement de la diversification, d'amélioration de la gestion des risques financiers et visant à attirer des investissements directs étrangers.
random pub


