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Politique

Fête de la Libération : une réussite totale

Fête de la Libération : une réussite totale

TOUT est bien qui finit bien. La première édition délocalisée de la Journée nationale de la Libération qui s'est tenue trois jours durant à Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga, a pris fin le week-end écoulé. Une réussite totale, à en juger par la qualité de la mobilisation et des personnalités ayant pris part à ces festivités. Plusieurs personnalités de la République étaient présentes à ce grand défilé. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, les membres du gouvernement et bien d'autres hauts dignitaires (fonctions, grades et titres confondus).

Samedi 30 août 2025, jour proprement dit de ladite célébration, les populations ont, aux premières heures de la matinée, pris d'assaut la Place de l'Indépendance. Car il n'était pas question pour elles de rater ou de se faire conter l'inédite grande parade militaire. Vers 8 heures, c'était déjà le grand rush. À cette heure-là, la Place des fêtes était déjà saturée. L'effervescence est montée d'un cran, quelques moment s plus tard avec l'arrivée en fanfare du numéro un gabonais vêtu du costume d'apparat des officiers supérieurs de la Garde républicaine (GR). Le chronogramme officiel pouvait alors commencer.

Première étape : des décorations à plusieurs personnalités de la République pour leurs hauts faits. Autrement dit, pour avoir marqué l'histoire de la Nation d'une manière ou d'une autre. Parmi celles-ci, l'ancien viceprésident de la République, Didjob Divungi Di Ndinge. Place fut ensuite laissée au défilé militaire et civil. Outre le défilé pédestre des éléments des Forces de défense et sécurité (FDS), celui motorisé, qui a mis en lumière quelques acquis de l'arsenal de défense de dernière génération, aura été le point culminant de cette parade militaire.

Fusil en bandoulière, maréchaussée, bérets noirs, rouges et gris, gardes républicains, gardes pénitentiaires et policiers ont marqué d'une encre indélébile leur passage devant la tribune officielle parée pour la circonstance de ses plus beaux atours. Idem de la Santé militaire, du Génie militaire et de la Marine nationale dont la prestation devant le public a été remarquable. Les uns après les autres, ils ont conquis la foule joyeuse et admirative. Les applaudissements, nourris à chacun de leurs passages, passaient pour en être le baromètre. Cagoulés, d'un pas lent et synchronisé, des éléments d'une unité spéciale de la GR ont séduit plus d'un.

Le défilé civil a été l'autre temps fort avec le passage des entités publiques et privées, ainsi que des associations, ONGs et coopératives. Dans la soirée, le chef de l'État et son épouse, Zita Oligui Nguema, ont offert un banquet à la salle polyvalente. Tandis que les populations avaient eu droit à un concert populaire à la Place de l'Indépendance où nombre d'artistes gabonais, triés sur le volet, ont rivalisé de talents au grand bonheur du public mélomane. Le feu d’artifice a constitué la cerise sur le gâteau de cette belle et historique célébration dont longtemps se souviendront les populations nynoises. La veille, le chef de l'Exécutif a procédé à l'inauguration de plusieurs chantiers mis sur orbite pendant la Transition.

Hier, après avoir pris part à la messe dominicale en l'église Saint-Joseph, Brice Clotaire Oligui Nguema s'est rendu au village Doussiegoussou, à une vingtaine de kilomètres sur la route de Mayumba, où va être construite l'usine d'extraction et de transformation de marbre. Il a ensuite regagné Libreville. Baissant ainsi définitivement le rideau sur la deuxième édition de la Journée nationale de la Libération.

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