Ddepuis décembre 2024, la commune d’Akanda, dans la banlieue nord-est de Libreville, faisait face à une série inquiétante de braquages à main armée. Ces actes, perpétrés principalement la nuit, visaient des domiciles de hautes personnalités gabonaises, provoquant une vive émotion au sein de la communauté.

La session criminelle ordinaire, qui s'est ouverte hier, est révélatrice d'un certain dysfonctionnement observé au niveau du système judiciaire gabonais, concernant les détentions préventives prolongées dans nos prisons. En effet, plus de 60 dossiers impliquent des personnes gardées derrière les barreaux depuis 2012, soit 13 ans.

Ainsi, sur les 100 dossiers criminels à examiner à la faveur des débats de la session en la matière dont les travaux ont débuté hier, 32 sont liés aux cas de viols (sur mineurs, avec violences ou en réunion). Soit un pourcentage de 32 %. Si l'on y ajoute les 6 affaires d'inceste avec leurs spécificités, on pourrait convenir de ce que les crimes à caractère sexuel constituent près de la moitié des infractions sur lesquelles les présidents de céans vont devoir se prononcer.

La Cour criminelle de Libreville a ouvert hier sa première session criminelle ordinaire de l’année en cours, en présence du ministre de la Justice, Séraphin Akure Davain. Jusqu’au 15 août prochain, 148 accusés, dont plusieurs de nationalités étrangères, seront jugés dans 100 affaires se rapportant à des crimes majeurs, notamment des assassinats, des viols et autres vols crapuleux.

La Cour criminelle de Libreville a ouvert hier sa première session criminelle ordinaire de l’année en cours, en présence du ministre de la Justice, Séraphin Akure Davain. Jusqu’au 15 août prochain, 148 accusés, dont plusieurs de nationalités étrangères, seront jugés dans 100 affaires se rapportant à des crimes majeurs, notamment des assassinats, des viols et autres vols crapuleux.

Poursuivi pour détournement de mineure et agression sexuelle sur G.M., une fillette âgée de 6 ans, Guilain Bougoueré Lemboumba, un Gabonais de 28 ans, a été condamné à quatre ans de prison ferme. C'était à l'issue de l'audience correctionnelle de flagrant délit organisée par le tribunal de première instance de Franceville, le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué.

Une ressortissante camerounaise répondant au nom de Gisèle Nda Mengue, 45 ans, a été dernièrement interpellée par les gendarmes de la brigade d'Eboro, dans le département du Ntem. Elle avait par-devers elle de faux documents gabonais. Toute chose qui lui a ouvert les portes de la prison centrale d'Oyem, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.

A.F, un Gabonais de 22 ans, reconnu comme un braqueur invétéré, a dernièrement été pris la main dans le sac à Awoungou, un quartier du 1er arrondissement d'Owendo, par des jeunes qui lui ont fait passer un sale quart d'heure. Le mis en cause n'a dû son salut que grâce à l'intervention du père de sa victime et d'un policier en civil.

Le viol de A.C.O.L. – l'élève de 21 ans en classe de Terminale, sortie de son domicile d'Ayassi, un quartier du 2e arrondissement de Franceville, afin de puiser de l'eau dans le quartier voisin (L'Union du 8 juillet 2025) – ne restera pas impuni. Et pour cause. Les éléments de la brigade de gendarmerie d'Epila ont réussi à mettre la main sur le mis en cause, qui n'avait pas été clairement identifié la nuit des faits.

Le tribunal de première instance de Franceville, siégeant en audience correctionnelle à Moanda, le chef-lieu du département de la Lébombi-Leyou, a dernièrement condamné Wenceslas Darlin Onkatsigui, Gabonais de 20 ans, à un an de prison ferme pour des faits de coups et blessures volontaires (CBV)

Les habitants de Léconi, le chef-lieu du département des Plateaux, sont victimes de cas de vols pour le moins inhabituels. En effet, certains malfrats ont désormais pour cible l'armoire de prise d'eau de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG).

Un jeune homme, après avoir été internée à l'Institut des maladies infectieuses Professeur Daniel Gahouma (IMIPDG) d'Owendo, a trouvé la mort dans des conditions atroces.