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Société & Culture

Enseignement supérieur : universités et grandes écoles privées dans la tourmente

Enseignement supérieur : universités et grandes écoles privées dans la tourmente

Asphyxiées financièrement du fait de l'accumulation de la dette de l'État, universités et grandes écoles privées accueillant encore les étudiants boursiers de l'État sont au bord du gouffre. La dette galopante de l'État, pour retard de paiement des frais de scolarité des étudiants boursiers, au titre des années académiques 2023-2024, 2024-2025 et 2025-2026 en cours, constitue un véritable écueil qui altère leur bon fonctionnement.

Hier, à la faveur d'une assemblée générale, la Conférence des grandes écoles et universités privées (CGEUP) a tiré la sonnette d'alarme sur les effets dévastateurs d'une telle situation sur les activités pédagogiques académiques, menaçant gravement la formation des apprenants.

"Cette instabilité financière, qui persiste depuis trois années académiques consécutives, menace la continuité de nos activités de formation de qualité et impacte directement l'avenir de nos étudiants, et donc de nos établissements", a relevé le Pr Jean Nkoulou Nkoulou, président de la CGEUP. Soulignant au passage, pour le déplorer, que toutes les démarches entreprises par leurs soins auprès des autorités compétentes, se sont révélées infructueuses.

Toutefois, conscient des tensions de trésorerie qui affectent les caisses de l'État, les responsables des grandes écoles et universités privées du Gabon, ont, lors des démarches menées auprès du gouvernement, soumis quelques propositions visant à collaborer avec les institutions prêtes à "intervenir sous réserve, d'une lettre de garantie gouvernementale".

Cette approche, selon eux, est manifestement pragmatique et présente un double avantage : le règlement de la dette et la mise en place d'un mécanisme de financement durable. Mais au vu du silence du gouvernement via le ministère de l'Enseignement supérieur, le CGEUP voit que cette approche ne produit pas les effets escomptés. D’où l'appel qu'il lance, désormais, au préfinancement par les parents d'étudiants. Tout en leur proposant un éventuel remboursement après le règlement de l'État

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