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Politique

Elections 2023 : les candidats du RPM affichent leur sérénité

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Si l’arrivée à Port-Gentil du candidat à la présidentielle du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), prévue pour le 15 août prochain vient d’être annulée, semble-t-il, pour des raisons techniques, les soldats d’Alexandre Barro Chambrier poursuivent leurs opérations de charme, entamées depuis quelques temps dans les quatre arrondissements de la ville de sable. Hier, les candidats du RPM étaient du côté de derrière la SEEG, dans le deuxième arrondissement de la cité pétrolière.

Là-bas, Franck Rebella, tête de liste aux locales dans le département de Benji et sa suite, confiants, ont invité les populations à adhérer au projet de changement de leur parti politique. Lequel sera projeté lors du meeting d’ouverture qui aura lieu en présence de leur président Alexandre Barro chambrier. Objectif : convaincre les populations d’accorder leurs votes au RPM Alors que les hostilités sont lancées depuis le 11 août dernier, les candidats du RPM à Port-Gentil assurent, en attendant leur grand meeting d’ouverture de campagne, être dans un état d’esprit serein. Et ce, malgré « les changements de lois qui viennent perturber la campagne ».

A en croire celui qui est également titulaire aux législatives dans le premier siège du canton océan, « on se réveille un matin avec une loi, on en dort avec une autre. C’est ça qui fait que la campagne est perturbée », confie-il. Mais, « nous sommes confiants du travail que nous avons abattu depuis 5 ans maintenant ». Toutefois, a renchéri Franck Rebella, « venant du pouvoir, nous sommes préparés à ces changements soudains. Nous sentons une certaine fébrilité dans le camp d’en face.

Si ce n’était pas le cas, tous ces changements n’auraient pas eu lieu. Il s’agit tout simplement de perturber le jeu des uns et des autres. Mais nous allons tenir dur par ce que nous pensons qu’avec les populations qui nous suivent, la victoire est au bout de l’effort. Nous avons un système qui est là depuis des années (…). La démocratie permet que nous respirions et cette respiration doit nous conduire à l’alternance ».

Christelle NTSAME​

Port-Gentil/Gabon

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