La baisse des recettes pétrolières va-t-elle contraindre le pays à présenter un budget réaliste, qui reflète les priorités stratégiques du gouvernement ?
EN prélude à la préparation de la loi des finances 2016, le ministre du Budget et des Comptes publics, Christian Magnagna a ouvert hier, à l’immeuble Arambo, en présence du ministre de la Fonction publique Jean-Marie Ogandaga, les conférences sur les économies structurelles, de performance et de budgétisation.
Ces échanges avec l’ensemble des administrations du pays (du 19 mai au 2 juin 2015) visent à élaborer, pour l’année prochaine, un budget réaliste qui tienne compte de la conjoncture actuelle marquée par une baisse importante des recettes pétrolières, mais aussi des réformes mises en place pour une meilleure efficacité de la dépense.
En effet, comme l’a expliqué le directeur général du Budget et des Finances publiques, Jean-Fidèle Otandault, l’exercice budgétaire 2015 sacralise la budgétisation par objectifs de programme comme nouveau mode de gestion avec, notamment, le vote du budget par programme et l’intégration, dans les annexes du budget, de projets annuels de performance.
Retournez à la rubrique Gabon économie Gabon
random pub
Articles associés
Le secteur des assurances au Gabon enregistre une performance remarquable au cours du deuxième trimestre 2024, affichant une croissance de +84,8 %.
Dans une récente interview accordée au journal *L'Union*, Charles M'Ba, ministre du Budget et des Comptes publics, a abordé les défis auxquels font face les départements ministériels concernant l'e
L'ONG Space for Giants (SFG) et Panthera ont signé une convention qui vise à atténuer le conflit Homme-faune (CHE) au Gabon, à travers l’installation et le suivi de clôtures électriques mobiles.
Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a rassemblé les ministres des Mines, de l’Économie et du Budget afin de discuter d'une stratégie nationale d'exploitation des ressources
La concentration nationale des organisations paysannes et producteurs du Gabon (CNOP-Gabon) dernièrement à Libreville un atelier de plaidoyer pour la prise en compte de l'agriculture publiques.
Dans une interview accordée au journal L'Union, Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi a détaillé les raisons et les implications du rachat anticipé de 50 % de l’eurobond gabonais, contracté en 2015.
