ÉDUCATION/Nouveaux établissements scolaires : où en sont-ils ?

Quels sont les nouveaux établissements scolaires ? Où sont-ils localisés ? Seront-ils opérationnels cette année académique ? Autant de questions non exhaustives autour des infrastructures scolaires construites, rénovées ou réhabilitées.

Au ministère de l’Éducation nationale, le directeur général du patrimoine et des équipements, Christian Louembet-Onguele, dresse le bilan. Dans la catégorie des projets fonctionnels, il dénombre dans la province de l’Estuaire, le Prytanée militaire de Lalala (ex-centre préscolaire de Lalala), le complexe scolaire de Bikélé-Ziwack ainsi que les écoles publiques d’Ozoungue et de Bambouchine. Le lycée public de Montalier fait également partie des établissements remis à neuf. Sur le terrain, l'école du Prytanée militaire est achevée. L’école publique d’Ozoungue bataille encore entre gravats et inscriptions.

Certes, quatre bâtiments abritant 17 salles de classe ont subi une cure de jouvence. Mais il manque ici 10 tableaux noirs dans autant de classes, d’après le constat de L’Union. Le bâtiment administratif est toujours en travaux, même si notre équipe n’a aperçu aucun travailleur sur les lieux. Mais on se veut rassurant : "Ça va se faire pour lundi (9 septembre, Ndlr)." Au lycée public de Montalier, le constat est similaire : travaux et inscriptions se déroulent simultanément. Ici, ce sont cinq bâtiments pour 44 salles de classe qui ont fait peau neuve. Prudente, la ministre de l’Éducation nationale avait averti : "Tout ne sera pas prêt le 2 septembre pour tous les établissements.'' Dans la catégorie partiellement fonctionnelle, Louembet-Onguele mentionne le complexe scolaire d’Awendjé ou encore l’école publique d’Alhambra, à Akanda.

Pour les projets en cours, il cite, pêle-mêle, le Lycée d’excellence à Akanda, le complexe scolaire de Meyang à Ntoum, le lycée Eugène-Marcel-Amogho à Franceville (Haut-Ogooué), le complexe scolaire de Makokou (Ogooué-Ivindo) ou encore le lycée Avaro-Ambourouet à Port-Gentil (Ogooué-Maritime). Pour les établissements qui semblent laissés-pour-compte, ''on ne peut pas, explique-t-il, tout faire en même temps. Ce sera en fonction des ressources disponibles, nous identifions les priorités en termes de réhabilitation, d’extension et de construction." Ces nouveaux efforts suffiront-ils à résoudre la problématique persistante de la surpopulation dans les écoles ?