Éducation : sos prisonniers Gabon sensibilise les jeunes aux droits et aux dangers

Lors de la journée internationale des droits de l'Homme le 10 décembre dernier, SOS Prisonniers Gabon a sensibiliséles collégiens du CES Nelson Mandela aux conséquences des violences scolaires, soulignant l'importance de préserver leur avenir.

Le 10 décembre, alors que le monde célèbre la Journée internationale des droits de l'Homme, une autre réalité se dessine au Gabon : l'ouverture de la session criminelle pour mineurs. Ce double évènement a conduit l'organisation SOS prisonniers Gabon à agir et à se rendre au CES Nelson Mandela de Libreville. En effet, l'association ne se limite plus à défendre les droits des détenus, mais souhaite également éduquer les jeunes sur les conséquences de leurs actes.

Lors de cette intervention, les élèves ont été sensibilisés aux violences en milieu scolaire, un sujet d'une actualité brûlante. La récente exclusion de cinq élèves pour des comportements tels que l'agression, la vente de stupéfiants et les coups et blessures a mis en lumière le besoin urgent de conversations autour de ces thèmes. Firmin Ollo Obiang, secrétaire général adjoint de SOS prisonniers Gabon, a souligné : '' Il est essentiel de rappeler aux collégiens que, tout comme l'exclusion, les violences scolaires peuvent avoir des répercussions pénales. ''

L'initiative a permis de faire prendre conscience aux jeunes des comportements à proscrire pour ne pas compromettre leur avenir. À travers des échanges interactifs, les élèves ont appris l'existence de la juridiction pour mineurs, leur faisant comprendre qu'ils ne sont pas à l'abri de sanctions. Ces discussions ont été non seulement éclairantes, mais aussi un appel à la responsabilité personnelle et collective.

Dans un monde où la violence semble parfois banalisée, de telles actions éducatives sont cruciales. Elles offrent aux jeunes les outils nécessaires pour naviguer dans un environnement souvent complexe et parfois dangereux. En sensibilisant les élèves, SOS prisonniers Gabon contribue à construire un avenir meilleur, où le respect des droits humains et la paix en milieu scolaire peuvent coexister.

Il est impératif que d'autres établissements emboîtent le pas et s'engagent dans ce type d'initiatives. Car éduquer les jeunes aux droits de l'Homme et aux conséquences de leurs actes, c'est leur donner les clés d'un avenir serein et responsable. En ce sens, la journée du 10 décembre restera gravée comme un symbole d'espoir et de changement pour les générations futures.