Récemment placé à la tête du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, le nouveau membre du gouvernement a effectué, ce vendredi, sa première sortie de terrain. Première étape, la province de la Ngounie où le nouvel homme fort dudit ministère a visité les installations de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Notamment, l’usine de production d’eau potable de Val-Marie et le site des installations électriques qui alimentent la ville de Mouila.
« Nous ne pouvons pas nier ces délestages, ni ces coupures d’eau qui nous gênent tous. Les récriminations de nos concitoyens sont tout à fait normales… », a-t-il reconnu face à la presse, avant de poursuivre : « Nous sommes ici pour redonner espoir aux Gabonais en leur disant que les choses sont certes difficiles mais nous allons essayer le plus rapidement possible d’apporter des solutions… »
Le constat n’est pas du tout reluisant. La vétusté des équipements causée par l’absence d’un véritable renouvellement de ces installations qui ont une durée de vie déterminée est l’une des principales raisons de la situation que traverse la SEEG ces dernières années. Les conséquences directes sont les multiples interruptions en fournitures d’eau et d’électricité.
Pour le ministre, la première priorité est de soulager les populations par rapport aux délestages d’électricité et aux coupures d’eau. La seconde, qui doit se réaliser à long terme, concerne des investissements lourds. « C’est le barrage de Booue qui a été annoncé par le chef de l’Etat, c’est la mise en place de ce chemin de transport d’électricité qui mettra du temps à être réalisé. Mais en attendant, nous devons régler les problèmes urgents… », a-t-il martelé.
Au terme de cette mission de terrain qui se poursuit ce samedi, Séraphin Davain Akoure compte présenter au président de la République un plan d’urgence de sortie de crise.