ALORS que le projet de révision du Code du travail est sur la table des parlementaires, les organisations syndicales représentant les travailleurs des secteurs des mines, du pétrole, des banques, de l’eau et de l'électricité, de la logistique portuaire, du bois, du chemin de fer et l’ensemble des autres secteurs couverts par la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), ont tenu un point de presse dimanche au siège de ladite centrale syndicale
ALORS que le projet de révision du Code du travail est sur la table des parlementaires, les organisations syndicales représentant les travailleurs des secteurs des mines, du pétrole, des banques, de l’eau et de l'électricité, de la logistique portuaire, du bois, du chemin de fer et l’ensemble des autres secteurs couverts par la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), ont tenu un point de presse dimanche au siège de ladite centrale syndicale.
Selon le rapporteur des signataires, Aude Lætitia Mapenda, "nous tenons à préciser que la mouture adoptée par le gouvernement puis transmis au Parlement n’est pas le fruit d’un consensus entre les partenaires sociaux comme annoncé, mais plutôt l’expression de la volonté unilatérale du ministère du Travail, qui est même allé à l’encontre des points d’accord entre le groupe d’employeur et le groupe travailleur".
Avant d'ajouter que "ce code n’apporte pas une plus value aux conditions des salariés, au contraire, ils voient leurs droits reculer et leurs libertés aliénées. Diminution des droits de la femme allaitante dans une société qui prône la Décennie de la femme. La fragilisation et la mise en précarité des travailleurs. La non-protection des salariés pendant les grèves. La mise à mal du droit des syndicats".
Autant d'observations que la Cosyga a transmis hier aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.
Hans NDONG MEBALE
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